Je faisais des recherches sur les droits des animaux après la diffusion de ces vidéos choc sur des animaux torturés dans certains abattoirs français et j’ai trouvé un article de Caroline Montpetit dans le journal Le Devoir. Je le cite ci-dessous :
En 2011, “le très sérieux Journal of Animal Ethics, des Presses de l’Université de l’Illinois, publiait un avis recommandant de ne plus utiliser de vocabulaire vexant en parlant du genre animal. Ainsi, on déconseille désormais d’utiliser les expressions «manger comme un cochon», «rusé comme un renard», «têtu comme une mule» ou encore «fuyant comme une anguille». On demandait aussi, pour ne pas choquer les souris et autres bestioles indésirables, de ne plus utiliser le terme «vermine».
On croit rêver, bien sûr. Interrogé sur la question, le linguiste Anthony Artistar, de l’Eastern Michigan University, posait candidement le problème dans le Pittsburgh Tribune-Review: «Il faut se demander qui exactement est offensé dans ces cas.»”
Alors, si la reconnaissance de la “souffrance animale” et la reconnaissance de leurs droits est une cause juste, devrions-nous aussi revoir ces expressions de toujours ?
Pour en savoir plus sur les droits des animaux, vous pouvez lire l’article de Sciences humaines, Les animaux ont-ils des droits ? (Florence Burgat, 2006).
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